Préserver nos terres agricoles pour manger mieux et local
Objectifs : relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines.
La municipalité a lancé en 2022 un état des lieux de l’agriculture, des pratiques et circuits alimentaires, et du potentiel foncier sur le territoire communal.
Cette étude menée par la Chambre d’agriculture de l’Hérault et InPACT Occitanie a permis à la commune de dégager des axes de travail pour remobiliser du foncier, aider les agriculteurs à s’installer et développer une agriculture de proximité et de qualité à destination notamment de nos cantines.
À Villeneuve, nous bénéficions en effet de 400 parcelles agricoles sur près de 165 hectares ; Plusieurs freins ont été identifiés lors de l’étude, comme par exemple la précarité des baux qui jusqu’alors étaient de trop courtes durées pour que les agriculteurs s’engagent sur la culture des fruits et légumes ou autres produits demandant plusieurs années avant récolte ou rendement optimal. Autre frein : des parcelles utilisées à des fins de loisirs.
Priorité au bio
Les parcelles louées par la commune sont réservées aux professionnels des filières agricoles (maraîchage, élevage, arboriculture…) avec un fort encouragement sur le bio, notamment sur les nouvelles parcelles qui leur sont réservées. En ce qui concerne les particuliers, un agrandissement des jardins partagés permet un meilleur accès à la terre aux Villeneuvois.
Cette décision s’inscrit dans le cadre du Projet Agricole et Alimentaire Communal, souhaité par Véronique Négret et son équipe, à destination des professionnels de la filière bio et de ceux en conversion ; projet qui lui-même s’inscrit dans la même logique que celui de la métropole de Montpellier.
Ce type de bail permet de répondre à plusieurs enjeux importants pour notre commune :
- faciliter l’accès des agriculteurs au foncier ;
- apporter davantage de stabilité et de visibilité aux exploitants en leur proposant un bail de longue durée ;
- protéger l’environnement au travers de clauses telles que l’interdiction d’intrants chimiques, la conservation des haies, l’entretien des fossés…
- privilégier le mode de production biologique.