Les Établissements recevant du public (ERP) sont soumis à une réglementation particulière en matière de sécurité et d’accessibilité aux personnes handicapées. Dans ce contexte, des autorisations spécifiques doivent obligatoirement être sollicitées auprès de la mairie.
Démarches et demandes d’autorisation pour les ERP
Si les travaux font l’objet d’un permis de construire :
Le dossier spécifique de demande d’autorisation de travaux (AT) est intégré à la demande de permis de construire pour les constructions nouvelles, les extensions de plus de 40 m² en zone urbaine (+ 20 m² hors zone urbaine), ainsi que pour les changements de destination avec modification de façade ou structure du bâtiment.
Délai d’instruction : 5 mois au plus, à compter du dépôt du dossier complet.
Si les travaux font l’objet d’une déclaration préalable :
La déclaration préalable ne vaut pas autorisation de travaux. Dans ce cas, une demande d’autorisation de travaux doit être déposée en mairie, parallèlement à la déclaration préalable (deux formalités à accomplir).
Délai d’instruction : 4 mois au plus, à compter du dépôt du dossier complet.
Dans les autres cas (ex : déplacement de mobilier ou cloisons d’un ERP existant) :
Une simple demande d’autorisation de travaux (AT) doit être déposée en mairie.
Délai d’instruction : 4 mois au plus, à compter du dépôt du dossier complet.
Pour rappel, la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » pose le principe d’accessibilité généralisée « d’accès à tout et pour tous ». Elle prévoit la mise en conformité de tous les Etablissements Recevant du Public. Cette formalité est obligatoire. En l’absence de dépôt de dossier administratif de mise en accessibilité ou de dépôt d’une attestation de conformité, les ERP peuvent être sanctionnés. La Commune est chargée de veiller au strict respect de la réglementation par les exploitants d’ERP.
Vérifié le 08/12/2022 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé des finances
L’entreprise a l’obligation de collecter la TVA au profit de l’État sur les ventes ou prestations imposables qu’elle réalise. En contrepartie, elle doit déduire la TVA de ses dépenses de fonctionnement : il s’agit de la TVA déductible.
Pour bénéficier de cette déduction, le professionnel doit respecter les conditions suivantes :
La TVA à déduire doit figurer sur un document justificatif (facture en général).
Les biens ou services achetés doivent être nécessaires à l’exploitation. Si ces biens ou services sont utilisés à des fins personnelles (mise à disposition à titre gratuit par exemple), cette utilisation ne doit pas être supérieure à 90 % de l’utilisation totale du bien ou service.
La TVA peut être déduite à partir du moment où elle est devenue exigible auprès du fournisseur.
La taxe déductible est déterminée selon son coefficient de déduction. Celui-ci tient compte du degré d’utilisation des opérations ouvrant droit à déduction et des éventuelles restrictions de ce droit.
À noter
les invendus alimentaires et non alimentaires neufs qui sont donnés à des associations reconnues d’utilité publique ne font pas l’objet d’une régularisation de TVA. Cette TVA n’est pas due.
Le professionnel qui bénéficie de la franchise en base de TVA (micro-entrepreneur, par exemple) ne peut pas récupérer la TVA sur ses achats professionnels. Il est dispensé de facturer la TVA sur ses prestations ou ses ventes effectuées hors taxe.
La TVA n’est pas déductible sur l’acquisition de certains produits ou services.
Elle n’est pas déductible sur les dépenses de logement faites au bénéfice des dirigeants ou des salariés de l’entreprise. En revanche, elle l’est pour les logements fournis gratuitement aux personnels de sécurité, de gardiennage et de surveillance.
Elle n’est pas déductible sur les véhicules de transport de personnes inscrits à l’actif de l’entreprise. Cependant, elle l’est pour les entreprises de transport de voyageurs, les loueurs de véhicules ou les auto-écoles.
Elle n’est pas déductible sur les biens cédés gratuitement ou à un prix inférieur à leur valeur normale (cadeaux) dès que la valeur unitaire dépasse 73 € TTC, par objet et par an pour un même bénéficiaire.
Les services liés à des biens exclus du dispositif ne sont pas non plus déductibles.
La déduction de la TVA sur le gazole et le super-éthanol E 85 s’applique exceptionnellement pour les véhicules n’ouvrant pas droit à déduction. Elle est limitée à 80 %.
Depuis 2017, les règles de déduction de la TVA sur le gazole sont progressivement être applicables à l’essence.
L’échéancier de mise en place de la déductibilité est le suivant :
Extension du droit à déduction de la TVA sur le gazole grevant les essences
Véhicules ou engins exclus du droit à déduction
Autres véhicules
Depuis le 1er janvier 2020
60 %
60 %
À partir du 1er janvier 2021
80 %
80 %
À partir du 1er janvier 2022
80 %
100 %
Le montant de TVA que l’entreprise paie sur les achats des clients est déductible.
Lorsque la taxe déductible est supérieure à la taxe collectée, l’excédent constitue un crédit de TVA.
Ce crédit de TVA peut être :
soit répercuté sur les prochaines déclarations de TVA,
soit remboursé (sur demande) si l’imputation n’est pas possible, selon une périodicité et sous conditions de seuils qui dépendent du régime d’imposition de l’entreprise,
soit répercuté sur l’échéance future d’un autre impôt professionnel.