Pour avoir une vision complète de l’entreprise, la réalisation d’un audit d’acquisition comprend plusieurs audits d’ordre juridique, comptable, fiscal et social.
1. Audit juridique
L’audit juridique consiste à s’assurer de la conformité de l’entreprise à l’ensemble de ses obligations légales.
Le professionnel du droit (avocat, notaire) en charge de l’audit juridique peut effectuer les missions suivantes :
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Analyser les contrats en cours (bail, fournisseurs, clients, assurances) : les contrats respectent-ils le droit applicable ? Contiennent-ils des clauses pénales et des clauses d’exclusivité ? Risquent-ils d’être résiliés prochainement ?
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Répertorier les droits et obligations : Quels sont les brevets, marques ou propriétés diverses de l’entreprise ? Bénéficie-t-elle d’une licence d’exploitation ? A-t-elle consenti des sûretés sur ses biens (gage, nantissement, hypothèque) ?
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Contrôler le respect de la réglementation : l’entreprise exerce-t-elle son activité en conformité avec les réglementations sanitaire, douanière, environnementale et en matière d’urbanisme ?
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Vérifier les contentieux en cours : l’entreprise fait-elle l’objet d’une ou plusieurs actions en justice ? A-t-elle déjà été condamnée pénalement et pourquoi ?
2. Audit comptable et financier
L’audit comptable et financier consiste à étudier les documents et données comptables (bilans, comptes de résultat, besoins en fonds de roulement, trésorerie, etc.) pour mesurer l’état des finances de l’entreprise.
La mission principale de l’expert-comptable ou du commissaire aux comptes en charge de cet audit est de répertorier les éléments suivants :
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L’actif correspond à l’ensemble des droits et des biens que possède l’entreprise. L’auditeur vérifie la présence des biens figurant au bilan comptable.
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Le passif correspond à l’endettement global de l’entreprise à l’égard des associés (apports en capital social, avances en compte courant d’associé) et à l’égard des tiers (emprunts, dettes fournisseurs, dettes fiscales, salaires du personnel).
3. Audit fiscal
L’audit fiscal consiste à contrôler le respect par l’entreprise de ses obligations fiscales (déclarations, paiements, etc.) et à anticiper les risques liés à un contrôle fiscal.
L’avocat fiscaliste en charge de l’audit détermine les différentes taxes auxquelles l’entreprise est soumise : impôt sur le revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS), TVA, cotisations sociales, contribution économique territoriale, participation sur les salaires, etc.
À la fin de cet audit, le spécialiste peut proposer d’éventuelles optimisations fiscales qui permettraient à l’entreprise de réduire le montant de son imposition.
4. Audit social
L’audit social consiste à vérifier la régularité des contrats de travail et à s’assurer que tous les droits des salariés ont été respectés (paiement des salaires, congés payés, respect des temps de pauses, etc.).
L’avocat en charge de l’audit, le plus souvent spécialisé en droit du travail, est également amené à examiner les points suivants :
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Respect des conventions collectives et accords d’entreprise
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Souscription de contrats de prévoyance ou d’assurance au profit des salariés (décès, invalidité, maladie)
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Politique des ressources humaines (recrutement, formation, gestion des compétences)
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Conformité aux obligations en matière hygiène et de sécurité
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Accidents du travail et contentieux en cours devant les prud’hommes.