Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

Fiche pratique

Valoriser son entreprise avant la transmission

Vérifié le 03/11/2021 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre)

La valorisation d’entreprise consiste à évaluer la valeur marchande de l’entreprise. Cette valeur constituera la base de négociation du prix de cession avec le repreneur de votre entreprise.

L’estimation de la valeur financière de l’entreprise prend en compte plusieurs critères :

  • Chiffre d’affaires actuel et passé (de 3 à 5 derniers exercices)
  • Structure financière
  • Portefeuille clients
  • État du marché et concurrence
  • Réputation de l’entreprise
  • Savoir-faire de l’entreprise
  • Matériel et équipements

Le calcul de la valorisation d’une entreprise permet d’obtenir une estimation à un instant T. Il est donc recommandé de renouveler l’opération régulièrement pour tenir compte des évolutions du marché.

Il existe plusieurs méthodes de valorisation de l’entreprise.

Méthode patrimoniale

Il s’agit d’évaluer l’actif net comptable de l’entreprise, c’est-à-dire la différence entre son actif (ses biens) et son passif (ses dettes).

Ce calcul repose sur l’analyse des bilans comptables des 3 derniers exercices.

Cette méthode ne permet pas, à elle seule, d’obtenir une valeur financière juste de l’entreprise. Elle ne tient pas compte de la rentabilité et du potentiel de développement de l’entreprise.

Méthode comparative

Il s’agit de comparer l’entreprise à d’autres entreprises similaires (activité, taille et niveau de maturité) pour lui appliquer un barème en fonction des prix pratiqués sur le marché.

Cette méthode est adaptée aux cessions de commerces pour lesquelles il existe une cote officielle. En revanche, elle ne tient pas compte de la valeur du bail commercial et des écarts de prix important pouvant être constatés.

Méthode de la rentabilité

Il s’agit d’estimer la capacité future de l’entreprise à dégager des bénéfices. La valeur obtenue doit ensuite être pondérée en tenant compte du risque de non-réalisation des prédictions. L’estimation doit porter sur une période de 7 ans tout au plus pour réduire la marge d’erreur.

Cette méthode part du principe que la rentabilité de l’entreprise sera croissante au cours des prochaines années. En pratique, cette performance est rarement constatée.

En résumé

Il est important de combiner chacune de ces méthodes pour obtenir une valorisation au plus proche du réel.

La valorisation ne permet pas de fixer le prix de cession exact, mais d’obtenir des ordres de grandeur qui guideront les négociations.

Comme pour toute transaction, le prix de cession de votre entreprise obéit à la loi de l’offre et de la demande.

Une entreprise convoitée par plusieurs acheteurs suscitera des propositions d’achat plus élevées.

À l’inverse, si votre entreprise attire peu de repreneurs potentiels, vous devrez revoir votre prix de vente à la baisse.

En réalité, le prix de vente définitif de l’entreprise est le reflet à la fois :

  • Du prix que vous êtes prêt à accepter
  • Et du prix que le repreneur est capable de financer sans compromettre le développement futur de l’entreprise à reprendre.

Le barème est le suivant :
Enseignes :
. Sommes des surfaces < à 7 m² : exonération
. Sommes des surfaces > à 7 m² : 15€/m²
Panneaux publicitaires et préenseignes :
. Dispositifs non numériques : 15€/m²
. Dispositifs numériques : 45€/m²

Les exonérations :
Elles portent sur :
. les dispositifs exclusivement dédiés à l’affichage de publicité à visée non commerciale et de spectacles
. les enseignes dont la somme des superficies est inférieure ou égale à 7m².

Sont également exonérés à 50% :
. les dispositifs dépendant d’une concession municipale d’affichage
. ainsi que ceux apposés sur des éléments de mobilier urbain.

 

Rappe