Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été identifié sur les communes de Lansargues et Portiragnes les 24 et 25 mai 2023, et des suspicions fortes sont en cours d’analyse sur Sète et Frontignan sur des goélands et sternes retrouvés morts.
► Le préfet de l’Hérault, a par conséquent signé un arrêté définissant une zone de contrôle temporaire (ZCT) pour les 32 communes de l’Hérault – dont Villeneuve-lès-Maguelone – se trouvant dans la zone à risque autour des cas retrouvés.
Il est demandé de ne pas s’approcher, ni nourrir, ni manipuler les oiseaux sauvages sur cette zone pour éviter tout risque de diffusion du virus. En cas de découverte d’un oiseau sauvage mort, il convient de prévenir la mairie du lieu concerné, qui prendra contact avec l’office français de la biodiversité (OFB).
Les mesures spécifiques applicables dans la ZCT :
- Tout détenteur de volailles et d’oiseaux captifs doit se déclarer, pour les particuliers auprès des mairies et pour les professionnels auprès de la DDPP.
- Toutes les volailles et oiseaux captifs doivent être maintenus en permanence à l’intérieur de bâtiments ou sous filet, et l’alimentation et l’abreuvement doivent être protégés.
- Les mouvements de personnes, d’animaux domestiques, de véhicules au sein des exploitations (commerciales ou non) doivent être limités au strict nécessaire et, à défaut, respecter des mesures de biosécurité renforcée.
- Le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes ainsi que celui des appelants sont réglementés.
- Une surveillance accrue de l’avifaune sera réalisée durant la période de maintien de cette ZCT.
La zone de contrôle temporaire pourra être levée a minima au bout de 21 jours si aucun nouveau cas d’influenza aviaire n’est identifié dans la population d’oiseaux sauvages et si la situation épidémiologique des élevages le permet.
La préfecture de Hérault appelle à la vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les détenteurs d’oiseaux (basses-cours, élevages…) et les vétérinaires afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation de ce virus. Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’être humain par la consommation de viande de volaille, œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire. Les mesures mises en place visent avant tout à limiter la propagation du virus aux élevages et aux basses-cours.